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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 09:40

Le 3 Octobre 21012

 

 

Voilà l'intégralité de leur déclaration et les noms des signataires

 

 

Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés.

La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des États lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d’austérité et s’avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d’autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix. En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux États pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l’activité en Europe.

François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d’ailleurs de le reconnaître Élisabeth Guigou, choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l’ensemble des administrations publiques.

En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs États membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. À moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.

Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les États des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L’ensemble de l’édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l’a annoncé récemment Mario Draghi.

Des centaines d’économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d’économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l’œuvre en Europe. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.

Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l’UE mette en œuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d'obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.

Les défis sociaux et écologiques d’aujourd’hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).

Ce texte n’engage que ses signataires :

 

Louis Adam, commissaire aux comptes, Matthieu Agostini, expert RSE, Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1, Daniel Bachet, professeur, Université d’Évry, Emmanuel Barret, expert, banque d’investissement, Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10, Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Étienne, Nicolas Beniès, économiste, université populaire de Caen, Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine,
Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Jacques Berthelot, INP Toulouse, Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine, Pierre Bitoun, INRA, Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII, Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie, François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires, Serge Bornet, agrégé SES, Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris, Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2, Claude Calame, directeur d’étude, EHESS, Paris, Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Pierre Causse, économiste,
David Cayla maître de conférences, Université d’Angers, Christian Celdran, administrateur civil honoraire, Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1,  Christian Corneliau, économiste, EHESS, Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1, Jacques Cossart, économiste, Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique, Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d’Aix-Marseille  Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims, Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble, Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental, Jean-Marc Durand, économiste, Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE, David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13,  Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES, Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1, Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat, Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne, Jean Gadrey, professeur, Université Lille I, Véronique Gallais, économiste, Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris,  Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13, Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, Jean-Pierre Gilly, professeur, Université de Toulouse 1 Bernard Guerrien, SAMM, Centre d'économie de la Sorbonne, Alain Guéry, Histoire économique, CNRS, Bernard Guibert, économiste-statisticien, Hector Guillen-Romo, université Paris 8, Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims, Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Michel Husson, économiste, Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2,  Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1 Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8 Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel, Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims, Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental, Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine Robert Kissous, statisticien économiste, Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie, Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1, Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13,  Catherine Lebrun, économiste, Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes, Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers  Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie, Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine, Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS,
Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet - IUT de Saint-Etienne Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social, Marc Mangenot, économiste, Jonathan Marie, maître de conférences, Université Paris XIII, Christiane Marty, économiste, Pierre Mascomère, actuaire, Gustave Massiah, économiste,
Antoine Math, économiste, Thierry Méot,  statisticien-économiste, Nicolas Meunier, économiste, Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1 Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1, Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4,  Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique,
François Morin, professeur, Université Toulouse 1, Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES, Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS, Fabienne Orsi, IRD, Gilles Orzoni, économiste, Bernard Paranque, économiste, euromed management, Pascal Petit, économiste, université Paris 13, Henry Philipson, économiste, Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13,
Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2, Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13, Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1 Gilles Rasselet, professeur, Université de Reims, Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique, Gilles Raveaud, Institut d'Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis, Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin, Bertrand Rothé, professeur agrégé d'économie gestion, Université de Cergy Pontoise,
Gilles Rotillon, professeur, université Paris X, Jean-Marie Roux,  économiste, Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine, Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne, Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1,  Bernard Sujobert, statisticien-économiste, Dominique Taddéi, ancien président d’université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations, Bernard Teper, économiste, Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I, Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités, Sébastien Villemot, économiste, Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée,

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 06:55

 

En voici la preuuve formelle.

A AUCUN moment dans le préambule de l'accord les mots de politique sociale n'est écrit et a AUCUN moment il n'y est fait allusion.

Pire il y est CLAIREMENT écrit :

"RAPPELANT que les Parties contractantes, en tant qu'États membres de l'Union européenne, devraient s'abstenir d'adopter toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de l'Union dans le cadre de l'union économique, notamment la pratique de l'accumulation de la dette en dehors des comptes des administrations publiques,.."

Et qui décide et décrit donc en dernière analyse, quelles sont "les mesures susceptibles de mettre en péril la réalisation des objectifs (financiers NDLR) de l'Union" ?

La Commission européenne dont le rôle est :

La Commission, précise l’article 211 TCE, « veille à l’application des dispositions [des traités] ainsi que des dispositions prises par les institutions en vertu de [ceux-ci] ». La Commission est la seule compétente pour être gardienne du droit communautaire car c'est une institution indépendante. Elle dispose pour ce faire de plusieurs moyens d’action. Tout d’abord, elle a la faculté de formuler des recommandations ou des avis, ce qui lui permet d’attirer l’attention des États membres sur d’éventuelles insuffisances ou infractions. Elle peut ensuite engager des actions devant la Cour de justice de l'Union européenne contre un État qui aurait manqué à ses obligations (articles 226 et 228 TCE). Elle dispose de ce pouvoir de saisie de manière discrétionnaire et peut en faire un usage politique, en tolérant, par exemple, certains manquements, et en saisissant, au contraire, la Cour de Justice, dans d’autres cas. Elle contrôle enfin l’application des mesures dérogatoires aux traités (on parle de clauses de sauvegarde).

Rappelons la composition de cette Commission européenne

Le Conseil européen propose au Parlement européen, à la majorité qualifiée, un candidat à la présidence de la Commission, « en tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées ». Cette désignation préalable qui tient compte de la couleur politique au Parlement, tend à rapprocher la procédure à celle connue dans les régimes parlementaires. Le candidat, soumis au vote des parlementaires, est ensuite élu par le Parlement européen « à la majorité des membres qui le composent » (soit 377 voix sur 754 membres).

Depuis 2004 c'est le portugais José Manuel BARROSO ( PPE, droite conservatrice ) qui a été élu Président de cette Commission.

Le 16 / 09 / 2009, sur les 718 députés européens ayant pris part au vote à bulletin secret, 382 ont voté pour la reconduction de M. Barroso, 219 se sont prononcés contre, et 117 se sont abstenus.

Mais rappelons la composition du parlement européen :

Parti Populaire Européen  271, Alliances des démocrates et libéraux pour ll'Europe 85, conservateurs et des réformateurs européens  53,  Europe liberté, démocratie 33, Non inscrits 30.

Soit 472 voix potentielles pour la droite et l'extrême droite.

Alliance progressiste des socialistes et des démocrates au Parlement européen 190, Verts/Alliance libre européenne 58, Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique 34.

Soit 282 voix potentielles pour la gauchet l'extrême gauche.

En clair pour résumer la situation, depuis 2004, le "gouvernement" de l'Europe est dominé par les ultras libéraux et les conservateurs qui mènent l'ensemble de l'Europe dans le mur

Nous verrons dans le prochaine article pourquoi....

A suivre ......

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 08:55

 

A / Petit rappel des faits

 

Le 22 octobre 2012, la France présidée à cette date par François Hollande a ratifié par la voie parlementaire* le traité sur la stabilité, la ccordination et la gouvernance au sein de l'union économique européenne ( TSGC) négocié et signé par la chancelière allemande Angela Merkel ( pour l'Allemagne ) et Nicolas Sarkosy ( Pour la France)  le 2 mars 2012 **et devant entrer en vigueur le 1er Janvier 2013.

* Au Sénat par 307 voix pour, 32 voix contre et 8 abstensions 

Détail des votes ( à venir )

A l'Assemblée Nationale par 477 voix pour, 70 voix contre et 21 abstentions

** Et les 25 pays suivantsDétail des votes ( à venir )

le Royaume de Belgique, la République de Bulgarie, le Royaume de Danemark, la République fédérale d’Allemagne, la République d’Estonie, l’Irlande, la République hellénique, le Royaume d’Espagne, la République française, la République italienne, la République de Chypre, la République de Lettonie, la République de Lituanie, le Grand-Duché de Luxembourg, la Hongrie, Malte, le Royaume des Pays-Bas, la République d’Autriche, la République de Pologne, la République portugaise, la Roumanie, la République de Slovénie, la République slovaque, la République de Finlande et le Royaume de Suède,

A noter que le Royaume-Uni la République Tchèque n'ont pas signé ce traité

B / Que prévoit précisément ce traité ?

Article 1

Par le présent traité, les parties contractantes conviennent, en tant qu'États membres de l'Union européenne, de renforcer le pilier économique de l'Union économique et monétaire en adoptant un ensemble de règles destinées à favoriser la discipline budgétaire à travers un pacte budgétaire, à renforcer la coordination des politiques économiques les politiques et d'améliorer la gouvernance de la zone euro, en soutenant ainsi la réalisation des objectifs de l'Union européenne pour la croissance durable, l'emploi, la compétitivité et la cohésion sociale.

Nota :

Il est à noter que la partie en bleue n' a été rajoutée que pour tenir compte des remarques des eurodéputés. 

En clair, l'ensemble des 25 chefs d'Etats n'avaient au départ QU'UN SEUL objectif, UNE DISCIPLINE BUDGETAIRE RIGOUREUSE en EUROPE, qu'elle qu'en puisse être les conséquences sociales, l'emploi et SANS AUCUNE MESURE concernant la croissance durable....

Comme on peut le constater dès le 1er article LA SEULE PREOCCUPATION des dirigeants, pour l'essentiel conservateurs de chaque pays, c'est LA DISCIPLINE budgétaire.

A suivre....

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 06:32

 

Quels sont en dernière analyse, les SEULS arguments des opposants au mariage CIVIL pour TOUS ?

 

Ils prétendent que le mariage CIVIL doit être réservé aux SEULS couples hétérosexuels car :

L'ARGUMENT DES ENFANTS, QUE SEULS LES COUPLES HETEROSEXUELS

MARIES, AURAIENT "LE DROIT" D'AVOIR. 

Selon eux comme, SEULS, les couples hétérosexuels peuvent procréer eux seuls peuvent fonder une famille en ayant des enfants à eux biologiquement, eux seuls auraient donc le droit de se marier.

Cette description est celle du contenu de TOUS les textes et traditions orales dits sacrés ( la Torah et le Talmud, la Bible et le Coran )

C'est donc une vision exclusivement et TOTALEMENT religieuse de l'institution

Or, PERSONNE et en tout état de cause en aucun cas les laïques, ne remet en cause le mariage religieux pour ceux qui veulent se marier religieusement à la Sinaguogue, à l'Eglise, au Temple, à la Mosquée, etc... PERSONNE.

Il est donc proprement ahurissant que ceux là même à qui PERSONNE n'empêche qu'ils se marient religieusement, les juifs, les catholiques, les protestants, les musulmans, en clair, COMME ILS L'ENTENDENT, SANS EXCLUSIVE et c'est leur droit le plus absolu, exigent que le mariage CIVIL soit réservé aux seuls couples hétérosexuels car leurs religions à eux interdisent le mariage des couples homosexuels.

La République n'a pas à se plier aux désidératas, aux diktats et aux ukases des religions.

La définition du mariage CIVIL n'est plus, depuis longtemps, celle contenue dans les texes religieux et c'est très bien ainsi.

Il faut se souvenir à ce sujet de la véritable et absolument incroyable guerre que la République laïque a dû mener contre l'Eglise et ses représentants les plus réactionnaires à l'Assemblée Nationale ( Louis de Bonald, par exemple ) pour que le divorce soit, enfin reconnu et puisse être inscrit définitivement, dans le Code Civil, par la loi du 27 Juillet 1884.

Personne aujoud'hui ne remet en cause cette possibilité, même les croyants. Pourtant ces mêmes catholiques refusent TOUJOURS à leurs ouailles homme ou femme,la possibilité éventuelle de se remarier à l'Eglise si ils ont divorcé...les femmes juives ne peuvent pas se remarier religieusement sans un guett ( acte de divorce ) du mari.

Seuls les musulmans si j'ai bien compris acceptent le mariage religieux de musulmans ( homme ou femme ) divorcés

C'est ça la liberté ? 

Cet argument ne tient donc pas.

Je développerai mes arguments dans d'autres articles contre ceux superfétatoires des opposants aux mariage pour TOUS.





 

 

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 14:14

 

Mon coup de gueule

 contre l'intolérable intolérance des croyants de toutes les religions qui s'opposent au mariage pour tous. Y EN A MARRE, CA SUFFIT.

 

Je prends la plume aujourd'hui pour exprimer mon opinion sur ce sujet qui ne devrait pourtant plus poser aucun problème, aujourd'hui.

Quel est le problème ? 

Tout d'abord, quelques rappels indispensables pour bien cerner le débat.

A / Le texte de loi remet-il en cause une seule des libertés actuelles des couples hétérosexuels ?

Réponse : NON 

B / Le texte donne-t-il des droits identiques à TOUS les couples quelque soient leurs orientations sexuelles ?

Réponse : OUI

C / Le texte de loi oblige-t-il qui que ce soit à se marier ou à ne pas se marier entre deux personnes de sexes différents ou de mêmes sexes ?

Réponse : NON

D / Le texte est-il liberticide ?

Réponse : NON

Combien de citoyens et de citoyennes cela pourrait-il concerner ?

D'après les attendus même du texte de loi : 

On peut estimer à l’aune de ces données et compte tenu de la population totale que le nombre d’homosexuels ou bisexuels âgés de 20 à 59 ans en France est compris entre 2 et 3,5 millions en 2012, dont 1 400 000 à 2 300 000 hommes et 680 000 à 750 000 femmes.

Si l'on prend les pourcentages de mariages entre personnes de même sexe dans d'autres pays, en Belgique, par exemple, où le mariage pour tous existe SANS AUCUN PROBLEME depuis 2 004, ils représentent environ 5 % de l'ensemble des couples, homos et hétéros, ayant réellement contractés mariage.

En appliquant ce pourcentage à la population française, cela représenterait au maximum de 12 050 mariages homos sexuels sur les 241 000 mariages contractés en 2012 en France.

Et c'est sur cette petite minorité que les adversaires du mariage pour tous s'acharnent comme des morts de faim, comme si donner LES MÊMES DROITS à tous les couples, leurs arrachaient le coeur ou leurs cagnottes, alors qu'ils ne perdent RIEN.

Et le pire c'est qu'ils sont fiers de manifester, SOIT DISANT à 1 400 000 ( quelle blague !! au grand maximum 300 000 ) contre 12 050.

C'est misérable, c'est honteux et dérisoire.

Mme Frigide BARJOT, Mme Christine BOUTIN ( Parti Chrétien-Démocrate (sic) ) et autres Mr MARITON ( UMP- Démocratie libérale ), l'UDI et toute la clique de l'extrême droite FN, MPF, et des représentants les plus réactionnaires des églises dont la sinistre CIVITAS.


 

LA SUITE DANS UN PROCHAIN ARTICLE

 

 

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 09:24

Election du Président de l'UMP ou

piège à cons qui se referme sur les fabriquants du piège ?

 

Depuis plus d'une semaine, avec  l'UMP nous découvrons ébahis, la tragi-comédie de cette mascarade de démocratie qui préside aux destinées de ce mouvement, fondé rappelons le, EXCLUSIVEMENT pour soutenir un homme et un seul à la seule fonction qui intéresse les prétendants au " trône", la Présidence de la République.

 

Tout le reste n'est que pure billeevesée qui n'intéresse personne.

 

Examinons de plus près les données du problème :

 

A / Sur le plan de l'organisation de l'élection

 

D'après les écrits mêmes de ce mouvement, il y aurait eu soit disant plus de 310 000 adhérents à jour de leurs cotisations au 20 juin 2012, qui auraient été appelés aux urnes. Or personne, je dis bien personne, n'est en mesure aujourd'hui aujourd'hui de vérifier concrètement la véracité de ces adhésions et surtiout s'ils sont à jour de leurs cotisations.

 

Pourquoi ? Tout simplement parce que la liste officielle et centralisée de ces adhérents avec leurs noms, leurs adresses ainsi que leurs dates d'adhésion, n'est à la disposition de personne d'autre que du Président de l'UMP, Jean François Copé, et qu'il a refusé de communiquer cette liste contrôlable, à TOUS les prétendants à cette élection, sous prétexte de confidentialité.

 

Alors pourquoi avoir avancer ce chiffre de 310 000 adhérents totalement fantaisiste et surtout totalement invérifiable ?

 

Pour une raison très simple, les statuts prévoient que ne pourront présenter de candidats à l'élection du Président de l'UMP que ceux ayant recueilli au moins un certains nombre de parrainagers en principe 7500, soit le 0,25% de 300 000. 

 

Il était donc aisé à quelque uns de gonfler artificiellement le chiffre global d'ad'hérents en partant donc d'un chiffre inexact.

 

Le chiffre le plus vraissemblable d'adhérents à jour de leurs cotisations est plus proche de 200 000 voir 180 000.

 

En clair 0,25% de 200 000 soit 5000 parrainages auraient permis à de petits candidats ( NKM, Bruno Le Maire etc...) de se présenter aux suffrages de l'ensemble des adhérents.

 

Autres particularités, il faut savoir, qu'il existe à l'UMP, 106 fédérations départementales plus 26 fédérations professionnelles et une fédération des français de l'étranger.Soit au total la bagatelle de 133 fédérations TOUTES  TOTALEMENT indépendantes, les unes des autres et AUCUNE n'est en mesure de contrôler si il n'y a pas d'erreurs.

 

Chacune à sa propre liste d'adhérents  et qui plus est formellement non communiquable à qui que ce soit d'autre que la centralisation parisienne entièrement contrôlée par Jean François Copé.

 

Ceci n'est qu'une infime partie du système de verrouillage mis en place pour éviter à tout prix que plus de deux candidatures ne ressortent de cet appel à candidature à la Présience du mouvement

 

B / Sur le résultat du vote

 

Alors que François Fillon et Jen François Copé avaient admis le résulat validé par la COCOE et que Jean François Coppé était déclaré élu avec 94 voix d'avance, on apprend PAR LA BOUCHE MÊME du président de cette Commission que les résultats des votes de 3 fédérations ONT ETE OUBLIE d'être comptabilisés !!!

 

La seule soulution acceptable à ce moment là, eut été d'intégrer ces votes "oubliés tout simplement " et le tour était joué.

 

Or Jean François Coppé s'y refuse OBSTINEMENT sous prétexte ( non déclaré ) que le résultat pouvait éventuellement remettre en cause sa proclamation par la COCOE comme Président de l'UMP  !!!

 

C'est tout simplement ahurissant !!!

 

On fait pas mieux chez les Pieds Nickelés.....

 

On pourrait donc renommer ce parti, l'Union des Mauvais Perdants ou l'Union des Magouilleurs Professionnels, au choix

 

Ce parti, quelque puisse être les rabibochaches de dernières minutes est, et pour longtemps, complètement discrédité

 

Ce parti n'est pas un parti démocratique. C'est vrai, on le savait déjà, mais là, on en a la preuve flagrante

 

A plus tard pour connaître la suite du feuilleton...

 

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